Mon point de vue sur certains médias, leur influence sur la société, leur influence sur la vie de certaines personnes.
Médias analysés:
La radio France Inter, une partie importante de ce site lui est consacrée, cliquez sur le lien ci-dessous.
La radio France Inter
La radio France Culture
Le 19 juin 2020 l’émission « la question du jour » est présentée comme ci-dessous sur le site Internet de cette radio, puis est diffusée. Pas besoin de lire ou d’écouter loin, d’emblée ou sait que le journaliste est foncièrement hostile à tout concours de recrutement, parce que selon lui tout concours quel qu’il soit est forcément élitiste et favorise forcément telle ou telle communauté, tel ou tel territoire… Ce journaliste parle avec un universitaire, soigneusement choisi, pour susurrer et répondre a sa place en échange d’une publicité gratuite pour son dernier livre.
On remarquera une jolie faute de français dans cette introduction (« à prime abord » au lieu de « de prime abord » ou de « au premier abord »).
Samedi 20 juin 2020, démarreront les épreuves écrites d’une série de concours aux grandes écoles : Polytechnique, Ecoles normales supérieures, CentraleSupelec, Mines-Pont… ces concours seront étalés sur plusieurs semaines, jusqu’à début août 2020. Le contexte sanitaire a contraint les grandes écoles à revoir non seulement l’agenda de ces différentes épreuves mais aussi leurs conditions d’exercice. Des épreuves qui sont les mêmes pour tous les candidats, c’est le principe du concours. A prime abord, le système paraît donc juste et équitable. Mais l’est-il vraiment ? Les concours ne seraient-ils pas, au contraire, élitistes ? La question fait débat.
Hervé Gardette reçoit Nicolas Charles, maître de conférence en sociologie à l’Université de Bordeaux, auteur notamment de « Enseignement supérieur et justice sociale » ed. La documentation française.
La chaîne de télévision M6.
A l’initiative de Madame Catherine
Martin, ce média a diffusé le 26 mai 2005, dans le cadre de l’émission
« affaires de famille », certaines informations et certains éléments
relatifs à la disparition de Xavier Fortin et des deux fils issus de
leur union, Shahi Yena et Okwari. Ceci a conduit les trois hommes à
abandonner tout ce qu’ils y avaient édifié, entretenu, cultivé
patiemment et avec constance et à quitter précipitamment leur résidence
de Boscavès (commune de Chamborigaud, département français du Gard) où
ils vécurent les plus belles années de leur « onze années sous l’étoile
de la liberté », avant de trouver finalement refuge, pour leur dernière
étape, près de Massat en Ariège.
(D’après les livres « Hors système » et « au nom de mes fils » écrits
respectivement par X Fortin et ses fils d’une part, C Martin d’autre
part)
Le quotidien le Monde.
Globalement correct dans l’utilisation de la langue française écrite, ce quotidien possède certains représentants de piètre niveau. Ainsi:
Citations.
Le journaliste Vincent Giret à
l’antenne de France Inter: « Donald Trump n’en a jusqu’à aujourd’hui pas
dizun seul mot » ( le 17 janvier 2017, ses dernières paroles avant 19
h).
La journaliste éditorialiste Françoise
Fressoz avec Nicolas Demorand à l’antenne de France Inter le 12 février
2017: « c’est quoi l’moteur politique…? »
Maltraitance de la langue française.
Le 28 octobre 2017, l’édition matinale comporte l’article suivant:
[http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/29/le-mot-diese-metoo-descend-dans-la-rue_5207392_3224.html]
« A Paris, rendez-vous était donné à 15 heures, place de la République, où environ 200 personnes se sont rassemblées sous une pluie fine, relate notre journaliste sur place, Pierre Bouvier. Au fil du rassemblement, la foule a continué à affluer jusqu’à le millier de personnes : aux femmes de tous âges venant témoigner des violences qu’elles ont subi, se sont mêlé les badauds du dimanche, les familles. »
Le 17 mars 2019 au matin, la journaliste éditorialiste François Fressoz, encore elle, écrit : « Chronique. Il pensait avoir eu raison de la rue et bien non.
Le dix-huitième samedi de mobilisation des « gilets jaunes » s’est
traduit à Paris par de nouvelles scènes d’émeutes urbaines qui
perturbent tous les plans du président de la République… »
Eh bien non, elle est dans l’erreur, ce n’est pas « et bien non ».
(Source :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/17/gilets-jaunes-la-rue-met-de-nouveau-emmanuel-macron-sous-pression_5437219_3232.html).
Le quotidien Les Echos.
- Le 14 février 2017 il est publié des propos écrits de Gaspard Koenig (qui se dit philosophe et président du « Think Tank Generation Libre » ).
Titre : qui n’a jamais détourné d’argent public ?
Extrait: « ….Il y a ces maires qui embauchent leur parentèle dans les services administratifs. Ces profs de prépa qui multiplient les colles pour toucher les heures sup. Ces experts de la Sécu qui se font rembourser leurs frais de taxis… »
Ma réponse : Pour chaque classe préparatoire, font partie des enseignements obligatoires un certain nombre d’heures de colles (interrogations orales) dans certaines matières, le total est contingenté et vérifié de manière précise. Chaque enseignant concerné décide librement de l’attribution de tout ou partie de ces colles à lui-même et à d’autres collègues enseignant en classes préparatoires ou non, cet enseignant pouvant évidemment à son tour dispenser des colles dans des classes dont il n’a pas la charge, le but final et unique étant que tous les étudiants concernés bénéficient des enseignements règlementaires auxquels ils ont droit.
Ces colles ne sont pas rémunérées comme des heures supplémentaires d’enseignement devant une classe entière, mais font l’objet d’un barème spécifique. Conclusion : il est donc faux d’écrire que “des profs de prépa multiplient les colles pour toucher des heures sup” et en plus c’est du mauvais français, quand on n’a pas le temps d’écrire des mots en entier on n’écrit pas… Rappel. Extrait de la charte éthique des échos: « Les journalistes s’engagent à présenter les faits avec rigueur et honnêteté ». Lien vers la charte éthique des Echos
- Le 16 février 2017, sur le site les.echos.fr on peut lire:
« Elle fait suite à (et anticipait) la publication de résultats annuels supérieurs aux attentes, et de promesses d’économies pour l’exercice en cours. Eu-t-elle fait partie du Cac 40, la compagnie aurait peut-être permis à l’indice parisien de grimper ce jeudi… »
Dommage, un imparfait du subjonctif (ou passé conditionnel de la deuxième forme) complètement raté, il eût fallu écrire: « Eût-elle fait partie ». - Le 7 juin 2018 au soir, la même erreur est commise sur le site les.echos.fr, dans la rubrique des actualités des marchés : « C’eut été pire pour le Cac 40 si Total ne pesait pas plus que LVMH et Kering réunis » , au lieu de « c’eût été pire … » Mieux même, au même moment le message électronique d’avertissement de la parution de cette page, diffusé depuis l’adresse : newsletter@newsinv.lesechos.fr contient la phrase suivante : « La chute de plus de 3% de LVMH, la plus grosse capitalsiation de la Bourse de Paris, aurait pû être plus dommageable pour le Cac 40 si Total ne pesait pas plus lourd que le géant du luxe en terme de pondération »…
Le quotidien Presse Océan.
Cette publication locale (régions de Nantes
et de Saint-Nazaire) recherche les titres racoleurs et relate beaucoup
de faits divers.
Elle a été très souvent citée sur les ondes de France Inter, par Ivan
Levaï dans sa revue de presse, en fin de semaine entre 2006 et 2014.
Voici la page de couverture de cette publication, dans son édition de Saint-Nazaire, le 4 avril 2017…
Le quotidien La Croix
Magnifique barbarisme le 5 février 2018, au sujet des « cadets d’Air France », dans un article de Michel Waintrop.
« La compagnie réouvre une filière de formation… » au lieu de « la compagnie rouvre une filière de formation… »
Ci-contre à droite une capture d’écran de cet article (cliquer pour agrandir).
Signalement effectué le 6 février, aussitôt l’erreur est corrigée.
L’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
Le 9 février 2017, cet hebdomadaire prend l’initiative de mettre en ligne une pétition intitulée: « Rétablissons le pluralisme des opinions dans l’audiovisuel public ! ». Le lien vers le site de la pétition est ci-dessous:
Tout en soutenant certaines idées générales contenues dans ce texte,
je ne m’associe pas à cette pétition pour les raisons suivantes:
1) Ce texte est écrit au nom des seuls payeurs de la redevance de
l’audiovisuel public, alors qu’il devrait être écrit au nom de
l’humanité tout entière, entre autres au nom des personnes ayant une
résidence en France et qui n’acquittent pas cette redevance pour cause
d’exemption ou parce qu’elles ne possèdent aucun appareil de télévision
(j’en fais partie).
2) Il ne dénonce pas la vacuité de la pensée et les atteintes
permanentes à la langue française, et il ne pose pas la question de la
conformité aux intérêts de la France de l’audiovisuel public actuel.
Seul mon site intervient sur ces derniers points.
Médias moins connus à découvrir éventuellement:
http://www.bvoltaire.fr/ : en provenance de Béziers, sujets toutefois très sélectifs.
https://francais.rt.com/ : en provenance de Russie, actualités.
https://fr.rbth.com/international : en provenance de Russie aussi.
Journalistes : comportement.
Défauts partagés par la quasi-totalité des journalistes que j’ai côtoyés : le manque de respect de la parole donnée et le manque de ponctualité pour une prise de rendez-vous, l’absence de suivi à la suite d’un entretien et de la parution d’un article, l’absence de suivi à la suite de l’envoi d’un article dont on espère la parution.
Jean-Michel Apathie.
Publication début septembre 2017 ci-contre :
Citation : « j’en ai ras le bol de Fillon »
(France Info, mars 2017)