Le Bois-Corbeau, Cheix-en-Retz, patrimoine en péril!
Le Bois-Corbeau, Cheix-en-Retz, patrimoine en péril!

Le Bois-Corbeau, Cheix-en-Retz, patrimoine en péril!

Bois-Corbeau, Cheix-en-Retz, patrimoine en péril, accès barré par un tronc d'arbre, 9 mars 2020.
Bois-Corbeau, Cheix-en-Retz, le 9 mars 2020, la chapelle, le bâtiment central, une ancienne ferme, plus basse et au mur blanc, accolée à droite.

 

Localisation et accès du Bois-Corbeau.

La partie centrale de la propriété appelée Bois-Corbeau est privée et non accessible au public.
(Attention! Une insécurité croissante règne aux abords de la partie centrale privée depuis septembre 2018, voir ci-après.)


Le circuit pédestre de la Pierre Tremblante passe à proximité du bâtiment de Bois-Corbeau (maison de maître), en empruntant le chemin des soupirs (voie ouverte à la circulation publique, non revêtue, difficile en période humide), chemin qui débouche sur un calvaire.
Depuis la partie nord du chemin des soupirs, il est toujours possible d’apercevoir le sommet de la chapelle du Bois-Corbeau, et aussi, suivant la saison, une petite partie des bâtiments.
Le chemin des soupirs débouche, dans sa partie sud, sur un calvaire construit sur un lieu d’exécutions sommaires de “bandits vendéens” par des “soldats bleus” durant la guerre civile (mars 1793 à octobre 1795). Ce calvaire était encore récemment un lieu de procession des “Rogations” (prières publiques que l’Église catholique fait pour obtenir de bonnes récoltes, pendant les trois jours qui précèdent la fête religieuse de l’Ascension).

Histoire de Bois-Corbeau

 

Le château de Bois-Corbeau date du XIVe siècle et sa chapelle du XIIe siècle.

La chapelle du château de Bois-Corbeau date du XIIème siècle et fut édifiée par les moines de l’abbaye de Sainte-Marie-de-Pornic. Le château date du XIVème siècle, avec un bâtiment supplémentaire au début du XXème siècle.
La terre noble du Bois-Corbeau appartenait, dès le XVème siècle, à des échevins nantais.

Citons quelques propriétaires successifs.
René de Kercy, de 1482 à 1542.
César d’Aiguillon, de 1659 à 1664.
Julien de Richardeau, de 1664 à 1671.
Claude Bretin, épouse de Julien de Richardeau, en 1671. Cette dernière fait procéder au bornement du domaine en 1679, ainsi précisé: “d’un costé la rivière de Grand-Lieu conduisant de Pillon à Rouans, d’austre costé le chemin quy conduist du Pellerin à Veue, d’un bout, vers la soleil  levant, le chemin quy conduist du Pellerin à Pillon, d’austre bout le chemin quy conduist du village de la Tousche à l’estang de Malnoë”.
Joseph-Marie-Pierre de Gravelaye, dont le père avait acquis le domaine judiciairement.
Charles Guchet de 1719 à son décès, il laisse pour héritiers ses enfants mineurs.
Claude Blanchet, seigneur de Fougères en 1732, sur adjudication.
Claude-Christophe Blanchet, son fils.
Jean-Baptiste Brillaud du Noyer, en 1753, époux de Louise Blanchet de Fougères (elle-même sœur de Claude-Christophe Blanchet).

Camille Brillaud de Laujardière acquiert la pleine propriété du Bois-Corbeau le 19 janvier 1882 par tirage au sort dressé par Maître Jaquelin, notaire à Vue. Il décède le 19 novembre 1917, laissant son épouse survivante, Henriette de Guerry, et cinq enfants, dont Madame Marie Josèphe Camille Renée Brillaud de Laujardière, épouse de Monsieur Jean Joseph Octave Raymond Bergeron, propriétaire terrien dans le Loiret (domaine des Prateaux), commandant de l’armée de terre.
Lien vers Bois-Corbeau et Cheix-en-Retz autrefois, photographies.
Marie Josèphe Camille Renée Brillaud de Laujardière acquiert la pleine propriété du domaine du Bois-Corbeau le 23 septembre 1934 par acte de vente par licitation des autres héritiers et ayants-droit de Camille Brillaud de Laujardière, acte reçu par Maître Anjoran, notaire au Pellerin. Veuve non remariée, elle décède le 5 août 1975 au Bois-Corbeau, laissant pour héritiers ses deux fils, Antoine-Marie Bergeron et René-Régis Bergeron.

Article consacré à Antoine-Marie Bergeron (lien)

Avertissement pour la suite.

Certains passages contenus dans la suite de cet article peuvent étonner choquer de prime abord.
Ce contenu relate ou évoque des faits avérés, ne contient ni imputation ni allégation, et ne constitue pas une infraction à la loi française du 29 juillet 1881, en particulier à l’article 29 de cette loi relatif au délit de diffamation publique.

Antoine Marie Bergeron, médecin, fils aîné du propriétaire précédent acquiert, le 15 mars 1976, la pleine-propriété d’une partie centrale du domaine du Bois-Corbeau, incluant les bâtiments, en exécution d’un testament-partage rédigé par sa mère, l’autre partie, périphérique, revenant à son frère cadet René-Régis Bergeron, contrôleur général aux armées, de manière symétrique René-Régis Bergeron obtient la partie centrale de la propriété solognote des Prateaux , Antoine-Marie Bergeron en recueillant la partie périphérique.

De 1976 à 1988 Antoine-Marie Bergeron, son épouse Luce Rougerie, et leur fils unique Axel Bergeron, rénovent et nettoient, de leurs mains la maison de Bois-Corbeau, rangent et réaménagent légèrement l’intérieur, réunissent le bâtiment central et la ferme attenante après le départ du dernier fermier, Monsieur Dubreil.

Antoine-Marie Bergeron, né en 1927, se marie en 1952, sans contrat et sous le régime de la communauté légale de l’époque (communauté des meubles et acquêts) avec Juce Josiane Rougerie, étudiante en médecine. De cette union naît un fils unique, Axel Bergeron. Issue d’une famille peu fortunée et brillante étudiante, Luce Rougerie abandonne ses études médicales juste avant de passer ses derniers examens et devient femme au foyer. Antoine-Marie Bergeron exerce son art à Bouaye de 1952 à 1972, puis acquiert les spécialités d’allergologie et de phlébologie tout en exerçant à l’Hôtel du Parc à Tessé-la-Madeleine de 1972 à 1976, s’installe ensuite à Nantes place du Commerce. Il fait valoir ses droits à la retraite en 1988, année du décès prématuré de Luce Rougerie dans la maison familiale à Bouaye, des suites d’une longue et cruelle maladie.

Antoine Marie Bergeron se rapproche alors de Madame Ivane Buteau, pédicure et podologue, née en 1952, de vingt-cinq ans sa cadette. Ivane Buteau “atterrit” à Bois-Corbeau. Elle y est toujours…

(La version intégrale de la suite de cet article, très documentée et mise à jour en permanence, est disponible uniquement sur demande motivée après accord de l’auteur.
Il est prévu que cela change, en attendant je suis en permanence en butte à certaines “pressions” faciles à imaginer… )



De 1988 à 2018 Bois-Corbeau est l’objet d’un sommaire entretien courant, sans aucune volonté de valorisation contrairement à la période du premier mariage d’Antoine-Marie Bergeron.

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Tout cela s’ajoute à la dégradation volontaire de toute une partie ancienne qui lui fait perdre son caractère, disparition de cheminées entre autres.

Au début des années 2000 Bois-Corbeau échappe (provisoirement?) au pire lorsque Antoine-Marie Bergeron envisage d’accueillir là des réfugiés syriens en dehors de toute structure encadrée… L’intervention d’un cousin, François Brillaud de Laujardière, actuellement maire de la commune du Pellerin, parfaitement au fait des réalités de ces accueils et de leurs conséquences, ramène Antoine-Marie Bergeron à la raison et sauve ainsi Bois-Corbeau d’une fin rapide.

Après avoir déclaré à d’innombrables reprises, depuis 1990, dans un sourire narquois, à propos de son fils unique et de sa seconde épouse tous deux d’âge proche: “mais lequel des deux crèvera donc en premier?”, Antoine-Marie Bergeron décède le 11 septembre 2018, en laissant face à face, ou plutôt bord à bord, sabord contre sabord, tels deux navires de combat dont chacun chercherait d’une ultime estocade à envoyer l’autre au fond, son fils Axel, héritier unique, et sa seconde épouse.


Plus de six ans de procédure féroce et haineuse depuis la fin 2018…

Axel Bergeron lutte sans relâche pour sauver ce qui peut encore l’être…
Après la partie immobilière de la succession du Docteur Bergeron, voici venue la partie mobilière.

Des pierres venues d’ailleurs le 14 mars 2020… Au premier plan la boîte à lettres porte toujours le nom du Docteur Bergeron

 

 

Un rocher venu d’ailleurs le 9 mars 2020… Folie furieuse ou grande terreur?

 

 

 

 

 

 

Une partie du mobilier du Bois-Corbeau offert aux oiseaux et aux rongeurs, le 01 12 2019… Axel Bergeron sauve provisoirement ce fauteuil avec les moyens du bord, en isolant les pieds de la terre battue. Interrogée sur son comportement, Ivane Buteau soutient que ce fauteuil est sans valeur marchande. Les terriens qui n’ont pas de siège pour s’asseoir apprécieront…

 

 

 

 

 

 

Une dépendance en ruine.
Déjections au sol, oiseau niché. Un garage en ruine, le 30 novembre 2022. Gisant au sol une échelle double, de marque Richomme, achetée à la CAMIF par Axel Bergeron et ses parents dans les années 1980…

Un petit chat malingre est parfois le seul être, aimable, à accueillir le visiteur…

 

De Bois-Corbeau à Taudis-Buteau?

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L’arrivée de Laurent Vissuzaine  à Bois-Corbeau après 2021

12 septembre 2024, terreur sur la voie publique, chemin des soupirs…

En fin de matinée Axel Bergeron procède à un petit entretien de la parcelle cadastrée 64 (propriété de son cousin Pierre Bergeron), avec bien sûr l’accord de ce dernier, parcelle où se trouve le calvaire (photographie ci-dessous).
Axel Bergeron a stationné son véhicule sur la voie publique, exactement comme la voiture rouge de Google maps. A la fin de l’entretien, il dispose son matériel dans le coffre de la voiture, puis ouvre la portière droite, afin de ranger quelques affaires de bricolage, dont une paire de ciseaux. Le véhicule gris de Laurent Vissuzaine (LV) surgit brusquement en provenance de l’allée privée (à droite sur la photographie), surpris Axel Bergeron se redresse, les ciseaux encore en main, et referme la portière de la voiture avec le sourire, pour faciliter au maximum le passage de l’autre véhicule, et aussi avec un geste de la main signifiant “c’est libre et dégagé, passez!”. Axel Bergeron découvre alors LV aux commandes de son véhicule et Ivane Buteau en place de passager avant, face pommadée à la haine, un téléphone cellulaire en main. LV serre à droite, mettant en danger Axel Bergeron qui est alors obligé de reculer à pied et d’aller derrière sa voiture. LV arrête son véhicule et reste aux commandes, pendant ce temps Ivane Buteau entreprend de réaliser une série de photographies d’Axel Bergeron et de son véhicule, sur la voie publique, sans le consentement d’Axel Bergeron, ce qui est illégal, sauf à vouloir montrer ainsi la commission d’une infraction, mais donc en l’espèce ici il n’y a pas d’infraction… Usant de la possibilité prévue à l’article 73 du Code Pénal, Axel Bergeron se précipite vers Ivane Buteau pour lui intimer l’ordre d’arrêter, cette dernière persiste puis, enfin, cesse son manège.
Comprenant brusquement que cette affaire peut avoir des suites judiciaires, Axel Bergeron se précipite ensuite sur son propre téléphone pour prendre des photographies, en particulier pour pouvoir prouver qu’il se trouvait bien (tout comme son véhicule) sur la voie publique ou sur la parcelle 64 (laquelle n’est pas la propriété de Mme Buteau), et prouver l’illégalité de la prise de photographies par Mme Buteau dans ces conditions.
Après avoir braillé ces paroles: “Ça va pas toi!”, durant un bref instant LV (complice?) prend l’attitude du Christ sur la croix, puis il redémarre et s’enfuit avec Mme Buteau en direction du nord-ouest…

Photos prises par Axel Bergeron:

(à venir)

Évolution du patrimoine immobilier.

 

Le calvaire à l’entrée de Bois-Corbeau, décembre 2008. Capture d’écran Google Maps.
Ce qu’il reste du calvaire, à l’entrée de Bois-Corbeau, le 6 septembre 2021… Le Christ a chu quelque temps auparavant, Ivane Buteau l’a fait emporter et le détient, le confisque sans titre depuis cette époque. La parcelle photographiée n’appartient pas à Ivane Buteau, c’est une propriété de Pierre Bergeron, neveu d’Antoine Bergeron, en bordure de voies publiques d’accès libre, il est proche du “chemin des soupirs”.

L’étape finale?

Ancien manoir de Guy Lux Les Choux printemps 2019
Bois-Corbeau subira-t-il le sort de l’ancien manoir de Guy Lux (Les Choux, printemps 2019)?

Les dépendances.

Une partie est occupée (en location) par Monsieur Daniel Mabileau, petit-fils d’un fermier présent sur place dans les années 1960 1970. Homme au “lourd passé”, passé dont il garde la marque, (une belle “gueule de travers”), il mène une carrière de garde-chiourme zélé, de Tonton Macoute défroqué, dévisageant de loin les rares visiteurs, tentant maladroitement de se dissimuler, braillant parfois dans sa petite voiture utilitaire, avant de  rendre compte au téléphone…

La chasse.

Depuis des temps immémoriaux le gibier est régulé sur le domaine. On y a compté une très importante colonie de lapins dans les années 1960. A la fin du vingtième siècle, comme partout en France, le gros gibier s’y développe: cheveuils, sangliers. Les traces de sangliers sont très nombreuses et en augmentation dans les années 2020.

Après une période d’incertitude la situation s’assainit partiellement durant l’hiver 2022-2023, car le locataire de chasse signe un bail en bonne et due forme avec le propriétaire des terres périphériques, Pierre Bergeron. Quant à savoir ce qui se passe sur les terres centrales, motus et bouche cousue, le locataire de chasse se fait discret.
Toutefois une battue a lieu le dimanche 5 février 2023.

Et pendant ce temps, bien loin de ces turpitudes, à trois kilomètres:

Objet d’une remarquable “restitution”, le château de Briord retrouve son éclat d’antan

 

Ou encore là où Luce Rougerie pratiqua l’équitation dans les années 1960…

Princé, à Chaumes-en-Retz