Pornic affaires immobilières, de la frénésie au capharnaüm
Pornic affaires immobilières, de la frénésie au capharnaüm

Pornic affaires immobilières, de la frénésie au capharnaüm

Affaires immobilières à Pornic: toute une histoire…

Cette page a vocation à relater, de manière factuelle, les principales affaires immobilières marquantes de l’histoire de la ville de Pornic.
Tout témoignage, tout fait (sourcé et vérifiable) sera le bienvenu.

Pornic affaires immobilières: en 2023, un déferlement rue de Nantes

1°) Un projet de démolition de cinq maisons et de construction de 108 logements, au nord-est de l’intersection de la rue de Nantes et de la rue Paul Paulet, entre la rue de Nantes et l’allée des Sorbiers.

Voici les articles articles de presse consacrés à cette affaire (cliquer sur le lien pour afficher l’article):

Le Courrier du Pays de Retz 11 08 2023 page 12

Le Courrier du pays de Retz 08 09 2023 page 17
Le Courrier du pays de Retz 10 11 2023 page 16
Le Courrier du pays de Retz 15 12 2023 page 19
Le Courrier de pays de Retz 16 08 2024 page 13

Projet certainement mûrement concocté, réfléchi, mitonné, bonifié, bichonné, en très petit comité, loin, très loin des regards “indiscrets”, entre quelques élus municipaux et quelques émissaires de la société LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS SA, (Société Anonyme à conseil d’administration, au capital social est de 19.182.066 euros, enregistrée auprès du Registre du Commerce et des Sociétés de Nanterre sous le numéro B 325 356 079, dont le siège social est situé 50 route de la Reine, 92100 Boulogne-Billancourt).

Une association de riverains et de personnes concernées par le sujet est rapidement créée, l’association RIVE (Riverains Investis Vigilants et à l’Écoute). Cette association met en évidence l’incompatibilité du projet avec la desserte routière environnante. Un unique accès dans les deux sens de circulation est prévu, accès relié à la rue de Nantes, alors que cette rue, accès principal routier au centre de Pornic est saturée et a été considérablement dégradée ces dernières années suite à des travaux ordonnés par la municipalité sans aucune concertation d’ensemble, la largeur a été réduite, on y a planté des arbres totalement inadaptés et qu’il faut tailler pour permettre à tous les véhicules de passer, et on a peint sur le sol de chaque côté une voie mixte pour piétons et deux roues légers.
Alors que la bonne solution était de supprimer toute signalisation, à l’instar de ce qui se pratique avec succès dans plusieurs villes étrangères, ainsi: PP29_Une_ville_sans_panneaux

Évidemment à Pornic ceci est inconcevable puisque chaque aménagement de voirie y donne lieu à une débauche d’intervention de multiples corps de métier et fournisseurs, chacun défendant furieusement son petit ou gros “bout de gras” sans aucune prise en compte de l’intérêt général, il est ainsi impensable que la société Lacroix ne vende (ou plutôt ne fourgue au sens familier) pas moins d’un panneau de signalisation pour cinq mètres de voirie…
Dans cette situation l’association RIVE demande deux accès distincts pour l’ensemble immobilier, en utilisant l’allée des Sorbiers.

La municipalité, par la voix d’Edgar Barbe, se trouve un “fusible” (docile et aux ordres), et se jette sur cette nouvelle occasion en “or” de missionner et rémunérer grassement un cabinet nantais alias une “agence”, AURAN, pour une étude sur la circulation rue de Nantes, les conclusions de cette étude étant bien entendu imposées avant tout le reste par la municipalité oralement ou dans un document non public, puisque “qui paie commande et qui commande assume” (Patrick Devedjian).

Eh oui, bien sûr, les Pornicais n’ont pas le niveau pour ça, les Pornicais sont bien sûr totalement incapables de décider eux-mêmes de leur voirie, ça c’est bon pour les habitants des Sables d’Olonne auxquels la maire permet de s’exprimer par un vote.
Le courage du vote NON aux Sables d’Olonne contre un projet de travestissement urbain

Lors d’une réunion publique le 30 janvier 2024 le cabinet-agence AURAN donne le change en présentant un rapport sur la circulation et les déplacements rue de Nantes. Monsieur Barbe s’engage oralement à informer de la suite décidée par la municipalité, en particulier “lors d’une réunion organisée avant l’été”, c’est à dite au plus tard le 21 juin 2024. Rien ne venant, l’association RIVE relance la municipalité à ce sujet les 6 mars, 25 avril et 11 mai, sans aucune réponse!
Et pour cause, car simultanément ça pédale sec du côté des “Nouveaux Constructeurs” et leurs alliés, comme le montre la suite.

Mais ce premier projet immobilier a donc été refusé par arrêté municipal daté du 24 novembre 2023, arrêté signé par Edgar Barbe, l’homme-lige (en matière immobilière) du maire de la commune, Jean-Michel Brard. Les motifs de ce refus sont de multiples non-respects du plan local d’urbanisme (PLU). Las, à Pornic, dans le domaine immobilier, notre petite équipe de choc a du courage à revendre (à prix fort…) et travestit sans vergogne le dernier vers de cette citation de Nicolas Boileau:
“Hâtez-vous lentement ;
et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Polissez-le sans cesse et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.”
en: ajoutez constamment et jamais retranchez.

Au printemps 2024, notre petite équipe se concocte donc une modification simplifiée du PLU, tout en discrétion, sans enquête publique, par une simple petite annonce légale. Lien vers cette annonce légale
Bien sûr on soutient ensuite que tout le monde est d’accord et on fait voter illico presto la modification en Conseil Municipal le 26 juin 2024, conseil réuni ce jour-là sur ce seul sujet, juste à temps avant un changement de maire!
Delib-2024II19-Approbation-modification-simplifiee-1-PLU
Et le tour est joué! A
Pornic, quand une demande de permis de construire n’est pas conforme au PLU,  c’est le PLU qu’on adapte à la demande de permis de construire… Pas beau ça?

Une nouvelle demande de permis de construire est déposée, et cette fois est la bonne, le permis est accordé le 30 juillet 2024. Les 108 logements deviennent 111, et la hauteur augmente de deux mètres…
L’affichage de ce permis est effectif le dimanche 4 août 2024 et le lendemain 5 août un huissier de justice vient établir un constat.

Permis de construire affiché le 5 août 2024

Et l’organisation de la circulation rue de Nantes dans tout ça? Toujours rien, une réunion promise oralement en septembre 2024, et toujours un unique accès des immeubles rue de Nantes. Pourquoi? Eh bien il faut aller regarder dans les autres rues jouxtant le projet pour comprendre… Tous les riverains n’ont pas le même avis, tous n’ont pas le même “poids social”, et ça c’est du pain bénit pour l’équipe municipale au pouvoir.

Ah, enfin la réunion se tient le 11 septembre 2024 à l’hôtel de ville, en salle de réception, sous la commandement de Madame Isabelle Rondineau (ancienne patronne dans les faits, et non en droit, du club hippique de Huchepie), Isabelle Rondineau donc qui nous présente en préambule ses titres ronflants: première adjointe nouvellement élue, et surtout, surtout, adjointe en charge des travaux de voirie. Un nouveau cabinet d’études, la société Quarta a été mandatée par l’équipe municipale aux affaires pour “aménager” la rue de Nantes.
Extrait du site Internet de cette “société”, qui se targue ici de faire des “rencontres internationales”:

Fichtre, un slogan de choc et un vrai bon coup à béqueter là. Les Pornicais n’ont qu’à bien se tenir!

Bien entendu tout a été décidé en petit comité depuis longtemps, il n’y aura pas d’accès au futur ensemble d’immeubles par l’allée des sorbiers et l’avenue Mozart, il n’y aura qu’un accès par la rue de Nantes, car “on” a choisi les habitants à privilégier, le prétexte officiel est que les constructions nouvelles ne généreront à terme que cent véhicules supplémentaires en heure de pointe dans la rue de Nantes. On échappe aux “ralentisseurs”, illégaux pour plusieurs raisons ici, mais on aura droit à la nouvelles mode des “chicanes”, peut-être agrémentée de peintures variées sur la chaussée pour essayer de faire croire que la chaussée a été rétrécie, le tout avec force panneaux de la société Lacroix ! Gageons que les emplacements des chicanes seront soigneusement choisis pour créer le minimum de nuisances aux riverains “à préserver” sélectionnés par l’équipe municipale, et pour créer le maximum de nuisances aux autres riverains afin de donner un petit coup de pouce discret aux “promoteurs” qui harcèlent sans relâche ces derniers pour détruire leurs habitations…
La réunion, commencée à 17 h 30, se termine à 18 h 45, sur ordre d’Isabelle Rondineau qui, après avoir tortillé sans relâche (avec une remarquable régularité d’une rotation par seconde) son pied (décollé du sol, jambe tendue vers l’écran) pendant toute la première demi-heure, braille brutalement: “c’est hors sujet, on coupe!”, en réponse à une personne qui ose dire souhaiter un accroissement du nombre de policiers municipaux, excellent prétexte puisqu’à 18 h 45, à défaut de beau temps ce jour-là, il fait soif…
Bien entendu l’association RIVE demande par écrit ensuite des éclaircissements précis sur les futurs travaux de voirie, on lui répond entre autres que de toute façon les participants à la réunion ont approuvé à l’unanimité le détail des travaux projetés… alors que bien sûr aucun des organisateurs de la réunion n’a sollicité le moindre avis de quiconque pour un projet imposé; de toute façon tout avait été décidé il y a longtemps par Mme Rondineau et autres!

Pratiques municipales à Pornic: affaires immobilères, état d’esprit

Citation d’Edgar Barbe, alors adjoint à l’urbanisme, lors d’une rencontre avec un habitant qui lui montre que des travaux dans une rue ont surélevé considérablement la chaussée, entraînant de multiples nuisances pour les riverains, sans aucune information préalable de la municipalité à l’attention des personnes concernées : “rien ne vous oblige à vivre ici!”
Autrement dit: “Pour vous, c’est la valise ou le cercueil!”

Affaires immobilières, Pornic, année 2024, rue de la plage de la Birochère

Une déclaration préalable de travaux, en vue de l’abattage et l’élagage de certains arbres majestueux, est déposée en mairie au début de l’année 2024, acceptée par la municipalité et affichée dans les règles sur la voie publique.
Elle est rapidement annotée et commentée, photographie ci-dessous, JMB signifie “Jean-Michel Brard”  (maire de Pornic à l’époque).

Déclaration préalable de travaux d’battage d’arbres, rue de la plage de la Birochère affichée au printemps 2024.

Les travaux ont effectivement lieu les 18 et 19 septembre 2024, et oh surprise, simultanément l’affichage précédent est travesti, par les services techniques de la ville. On dissimule les commentaires par une feuille supplémentaire maintenue en place par des vis.

Affichage modifié par les services techniques de la ville de Pornic le 18 septembre 2024 (ou quelques jours auparavant), texte signé par M. Edgar Barbe, adjoint à l’urbanisme…

Affaires immobilières, Pornic, année 2020

Les Duranceries.

Le 21 septembre 2020, la maire de Pornic est interpellé par un élu municipal lors d’une réunion de présentation de la future route Nantes-Pornic, réunion organisée à l’initiative du Conseil Général de Loire-Atlantique. Cet élu fait remarquer qu’on hésite à perdre 16 hectares de terres quand dans le même temps il existe un projet immobilier portant sur 200 hectares au lieu-dit “Les Duranceries”, restaurants, commerces, habitations (tout cela est conforme à la devise de la ville selon J.M.Brard et son clan, béton pour nous et graillon pour tous!) Le maire, J.M. Brard répond qu’il n’y a pas de projet immobilier caché. C’est exact, le projet n’est pas caché, il est étudié par la société SELA, et, après vérifications, il porte sur 400 hectares, rectification apportée dès le lendemain à Bouaye lors d’une réunion de présentation de la même route!
Ce projet fait partie du plan de développement urbain concocté au début des années 2000 par Philippe Boënnec, ancien maire, et ses alliés, plan annoncé par P. Boënnec, au simple détour d’une phrase, lors d’une réunion électorale en 2008.
Dans les années suivantes ce projet semble être en sommeil, prudence, à suivre…

Allée des chênes verts.

5 octobre 2020, au sud de cette allée, une “maison” en construction, au milieu d’un cloaque et d’arbres abattus illégalement.
Permis de construire affiché, avec divers commentaires et un remerciement au maire JMB (Jean-Michel Brard, qui se présente depuis 2014 comme un farouche défenseur des arbres…)

Voir aussi ma page de site consacrée à Pornic: lien