M&H Carrosserie, services auto, Saint-Aignan-de-Grandlieu
M&H Carrosserie, services auto, Saint-Aignan-de-Grandlieu

M&H Carrosserie, services auto, Saint-Aignan-de-Grandlieu

M&H Carrosserie, services auto, société championne mondiale de procrastination?

Ceci est l’ébauche d’un article consacré à la plus extraordinaire entreprise de mécanique et de carrosserie automobile que j’ai rencontrée sur toute la planète à ce jour.
A propos de procrastination

                HISTORIQUE DU CONTENTIEUX

 

Les faits.

Sur les recommandations de garage Bluebikes (Pornic, c’est mon garagiste habituel pour ma moto) je me rends à la société « M&H carrosserie services auto » au printemps 2022 en vue d’une peinture complète de ma moto (car ma peinture d’origine commence à vieillir), carénage rouge à l’identique, porte-valise noir à l’identique avec conservation des stickers. Monsieur Hubert Marçais, gérant, me reçoit, dit que c’est possible, que le délai est une semaine, que les peintures de moto sont faites systématiquement sans facture, que le coût est de 600 euros, comprenant la peinture, les stickers, et le nécessaire démontage et remontage des pièces pour cette peinture. J’accepte oralement, et laisse passer le temps, entre autres car une panne d’alternateur et la fermeture de mon garagiste habituel à Pornic (Blue-Bike) m’empêchent de profiter de ma moto en août.

En février 2023 je fais procéder à un travail de peinture sur ma voiture, chez M&H, avec facture (j’ai demandé cette  précision au préalable ), le résultat de peinture est très correct, toutefois il subsiste des traces d’éclaboussures de peinture sur la lunette arrière et sur le phare arrière droit (je ne m’en suis aperçu que plusieurs mois après), ma voiture m’a été restituée de nuit avec deux heures de retard sur l’horaire convenu (motifs avancés par M. Marçais: nous avons été retardés par la pluie et par une BMW), on m’a demandé d’éponger, abondamment, le bas de caisse à mon arrivée chez moi, ce que j’ai fait, et j’ai dû retourner au garage pour faire enlever des coulures de vernis apparues ensuite sur le bas de caisse.

 

Je profite de cette intervention pour confirmer la prochaine peinture de ma moto, nous nous mettons d’accord pour des travaux commencés le 14 avril 2023 et terminés le 2 mai, ces dates correspondant pour moi à un voyage hors de France.

 

Le 12 avril M. Marçais me téléphone dans la précipitation (« pour cause de perte de votre numéro de téléphone ») et me demande de payer d’avance 300 euros en liquide lors du dépôt de la moto, j’accepte.
Le 14 avril je laisse la moto au garage, M. Marçais me demande alors par surprise de signer une « décharge de responsabilité » en cas de vol de la moto durant les travaux, j’accepte, tout en sachant que ce document est sans aucune valeur juridique, la moto étant de toute façon sous la responsabilité de M&H pendant les travaux.

 

A mon retour le 2 mai M. Marçais m’annonce au téléphone que les travaux ne sont pas encore terminés, « car la cabine de peinture a été en panne », il s’engage oralement pour une fin de travaux « en fin de semaine prochaine », c’est-à-dire le vendredi 12 mai.

Je téléphone le 12 mai, nouveau délai « pour la fin de la semaine prochaine », c’est-à-dire le 19 mai. Nouvel appel de ma part, « c’est pour la fin de la semaine prochaine », c’est-à-dire le 26 mai.

Les motifs de retard sont à cette période: « les ponts, mon apprenti est en cours, je suis en cabine, les stickers ne sont pas arrivés, j’assiste à un enterrement ».

Je vais sur place le 25 mai. Je constate que la moto est sur place, non démontée, travaux non commencés.

 

M. Marçais me dit que les stickers arriveront en atelier le mardi 30 mai, qu’il me  téléphonera le1er juin, et que je reprendrai la moto le vendredi 2 juin. Il reconnaît avoir un gros retard, il propose, à titre de compensation de mon préjudice, un gardiennage à titre gracieux de ma voiture pendant mon prochain voyage, du 23 septembre 2023 au 6 octobre 2023. Il explique en détail comment et quand il pose les stickers, en particulier il s’engage à vernir sur les stickers posés..

Le 30 mai, j’envoie par courriel les dates précises de mon voyage pour le gardiennage de ma voiture, et demande confirmation que je reprendrai ma moto le 2 juin.

Le 30 mai M. Marçais répond par courriel que le gardiennage de ma voiture coûtera 66 euros et que ma moto ne sera prête que le vendredi 9 juin. Je demande des explications par courriel.
Le 31 mai à 4 h 58 M. Marçais m’envoie un nouveau courriel, confirmant la fin des travaux pour le 9 juin: « je crois que vous n’avez rien compris…j’ai du travail plus urgent…puisque vous nous harceler (sic) on vous fera avec facture…pour le parking je ne vous ai jamais dit gratuitement…  je vous demande de m’appeler demain matin ».

Je téléphone donc le 31 mai au matin, M. Marçais dit: « Martine » (il s’agit Martine Caillé, son épouse et elle aussi gérante de la SARL M&H) « et moi on ne travaille pas de la même façon », « j’ai passé une radio hier », « le gardiennage de votre voiture sera bien gratuit et ça restera entre nous », et il s’engage sur une fin des travaux le 9 juin.

 

Le 9 juin, n’ayant aucune nouvelle, je me rends une deuxième fois sur place. M. Marçais me montre le réservoir d’essence, et des pièces de carénage revêtues d’une sous-couche, il s’engage à tout peindre dans la journée et à m’appeler le mardi 13 juin pour que je vienne récupérer ma moto.

N’ayant aucun appel le 13 juin, je téléphone le 14 juin, M. Marçais me dit qu’il a fallu une autre peinture, qu’il fait ça dans la journée.

N’ayant de nouveau aucun appel, je téléphone le vendredi 16 juin à 10 h 30, il refuse de me répondre « parce que je suis en rendez-vous, rappelez-moi dans une heure ». Je rappelle à 11 h 30, puis en fin de matinée, ça ne décroche pas ou j’ai un message d’accueil.

 

J’envoie alors immédiatement, le 16 juin, une lettre recommandée (reçue par M&H 19 juin), le même jour 16 juin, avec mise en demeure de terminer les travaux le 23 juin.

 

Marçais téléphone le 19 juin en mon absence, et laisse un message (lui aussi enregistré par mes soins). Il refuse de donner une date de fin de travaux, et dit, entre autres: « vous n’avez pas besoin de votre moto car c’est un véhicule de loisir, il y aura une facture et ce sera beaucoup plus cher, et pour le gardiennage de votre voiture vous irez voir ailleurs ».

Toujours sans aucune nouvelle, je contacte un huissier à fins d’établir un constat sur place et de tenter d’obtenir une date de fin de travaux, plus de deux mois après l’entrée de ma moto en atelier. Rendez-vous avec l’huissier est fixé pour le 29 juin, dans l’hypothèse où aucune date de fin de travaux n’aurait été communiquée d’ici là.

 

Le 26 juin je téléphone à votre atelier, M. Marçais dit: « la moto est peinte, entièrement, on est en train de remonter les kits, je vous rappelle dans la semaine, au plus tard mercredi-jeudi, je vous laisse, j’ai du travail ». Je décide donc de faire faire un constat d’huissier, seule solution pour tenter d’obtenir une date de fin de travaux.

 

Le 29 juin je me présente donc à l’atelier, accompagné de Maître Blin, huissier de justice à Rezé. Monsieur Marçais est présent, le réservoir de la moto est démonté, il s’engage à finir tous les travaux pour le 6 juillet, il dit que les travaux coûtent au final 1500 euros, puis seulement 800 euros, il soutient qu’il a plus de travail et de dépenses que prévu et qu’il veut un règlement d’une somme entre 700 et 800 euros, à la place des 600 euros convenus au départ. J’accepte 700 euros pour clore cette affaire. Constat de tout cela est dressé. Après que nous avons quitté l’atelier, l’huissier et moi, l’huissier me conseille de rompre toute relation au plus tôt avec ce garagiste.

 

Le même jour 29 juin je reçois un courriel, contenant une facture pro forma datée du 19 06 2023, et un reçu d’acompte (300 euros) dont la date est fausse (19 06 2023 au lieu du 14 04 2023). La facture pro forma n’a aucune valeur juridique, c’est un document informatif, normalement communiqué avant le début de la fourniture d’un bien ou d’un service, ce qui n’est pas le cas présent. Cette « facture pro forma » mentionne un prix total à payer de 720 euros, ce qui est totalement contradictoire avec l’engagement pris devant l’huissier.

Pire, pour arriver à 720 euros on repart d’un prix hors-taxes de 600 euros alors que devant l’huissier M. Marçais demande une somme supérieure au seul motif que les travaux coûtent plus cher que ce qu’il a prévu… D’autre part on indique qu’il y a plus de main d’œuvre que prévu « car le circuit électrique d’origine a été modifié ».  Cette phrase est particulièrement ambiguë et insidieuse,  aucune précision ou aucun document, d’une part le circuit électrique de ma moto est resté tel quel depuis mon achat de cette moto jusqu’au 14 avril, d’autre part, en effet il a été modifié ensuite, mais par M&H, voir ci-après.

Dans ce même courriel (daté du 29 06 2023) on reconnaît ne pas avoir d’ordre de réparation, mais on mentionne un ordre de réparation n° 201156 dans la « facture pro forma » et dans le reçu d’acompte. Il est écrit aussi que « la moto n’était pas roulante avant avril 2023 », ceci est faux et d’ailleurs sans incidence dans ce dossier. Il est écrit: « de plus vous avez refusé que ce soit ma femme et associée qui fasse les trajets » (de la gare de Bouaye à votre garage), ceci est faux, et c’est une billevesée, sans incidence dans ce dossier.

 

Là-dessus je pars en voyage début juillet comme indiqué devant l’huissier.

Dans un courriel daté du 5 juillet on m’informe que les travaux sont terminés.
Dans un nouveau courriel particulièrement insidieux daté du 10 juillet, on écrit, au sujet de la moto « de plus elle risque de s’abîmer » et « nous fermons le garage le 13 juillet 2023 », sans préciser si cette fermeture est définitive, ou due aux vacances d’été ou autre, et on me menace de frais de gardiennage (on me dit 35 euros par jour le lendemain) après avoir menti tant et plus sur les délais et retenu la moto  pendant plus de deux mois et demi…

 

Le 11 juillet de retour de voyage je me présente à l’atelier. M. Marçais me fait attendre 15 minutes au prétexte qu’il appelle sa femme, je ne peux pas voir la moto correctement car elle se trouve dans un endroit sombre, exigu et est recouverte par une couverture marron. S’en suit une séquence à trois dans le bureau. On me présente une facture, mentionnant un ordre de réparation qui n’existe pas, et dont les dates sont falsifiées (entrée le 19 06 2023 au lieu du 14 04 2023, sortie le 30 06 2023 au lieu du 13 07 2023) d’un montant de 720 euros, facture que je refuse conformément au constat de l’huissier.
On me séquestre temporairement, c’est-à-dire que M. Marçais et son épouse se plaquent contre l’unique porte du bureau, et hurlent que je ne sortirai pas tant que je n’aurai pas payé. Je suis traité, entre autres, « d’enfant, de gros menteur et mytho », M. Marçais fait part de sa haine envers les enseignants en général, dans sa famille, et envers moi encore plus…

 

Je me rends immédiatement à la gendarmerie de Bouaye pour rendre compte, le sous-officier de permanence contacte par téléphone M&H  et obtient la promesse orale que l’accord obtenu en présence de l’huissier sera respecté (coût de 700 euros au maximum).

Le 13 juillet je me rends une dernière fois au garage, pour restitution de la moto. M. Marçais part peu avant mon arrivée, l’employé présent me dit qu’il faut attendre, il me refuse un siège ordinaire et dit qu’il faut s’asseoir sur un fût métallique dehors… M. Marçais arrive, me présente la moto au grand jour, et me fait de nouveau attendre au prétexte que sa femme va arriver. M. Marçais explique que le clignotant avant gauche ne fonctionne pas, dit qu’il faut le changer car « j’ai débranché un boîtier et shunté une prise et  coupé un fil ».

Je constate l’absence des stickers, pourtant arrivés au garage le 30 mai d’après notre entretien sur place le 25 mai. M. Marçais dit qu’il n’y a rien au sujet des stickers dans le constat d’huissier, puis ajoute que cela coûte 250 euros et qu’en conséquence il a annulé sa commande « en raison de la détérioration de nos relations ». On refuse de me donner une preuve de la commande initiale des stickers, et on me dit aussi que c’est un neveu qui a trouvé un site Internet pour la commande des stickers… Ceci est à rapprocher de l’entretien du 25 mai où M. Marçais soutient avoir reçu un courriel suite à sa commande et être sûr de  recevoir les stickers le 30 mai!

Je sors du garage, j’appelle au téléphone la gendarmerie de Bouaye et rends compte. La gendarmerie reprend contact avec le garage, puis me rappelle en me confirmant qu’on s’en tient à 700 euros en tout.

Je reviens, je procède au règlement du solde (700-400 = 300 euros), M. Marçais tend simultanément un billet de 20 euros à sa femme en disant: « tiens les 20 euros je les paye de ma poche ». Comprenne qui pourra…

Puis on me demande de signer une « attestation sur l’honneur » indiquant que je reprends ma moto ce jour (13 juillet). J’y ajoute par écrit que le clignotant avant gauche ne fonctionne pas et que les stickers sont absents. M. Marçais se précipite pour écrire à la suite, de sa main, entre autres, « M Bergeron a demandé les travaux de peinture sans OR (ordre de réparation) », « il a été convenu que nous faisons que des travaux peinture ».

 

Marçais ajoute oralement: « le monde est petit, hier soir j’ai rencontré par hasard un motard, il ne m’a pas dit de belles choses sur vous, et en plus il a dit que vous êtes mal connu dans le milieu de la réparation moto et que vous avez une très mauvaise réputation,…, le monsieur est prêt à témoigner pour moi,…, nous on fait du bon travail ».

 

Et donc je quitte ce garage maudit…

 

Mes constations après reprise de la moto en juillet 2023.

Le clignotant gauche avant ne fonctionne pas.
La commande d’allumage du feu de croisement commande le feu de route et vice-versa. Ce n’est que 15 juillet à la tombée de la nuit que je constate ce défaut majeur affectant ma sécurité et celle des autres usagers, et suis alerté par les autres usagers de la route, arrivant en sens inverse.

Ces deux pannes sont réparées simultanément chez Bluebike à Pornic le 18 juillet, pour le clignotant c’est seulement l’ampoule qui était à changer!

Le choix de la couleur de la peinture rouge est correct, on note quelques rares imperfections en bordure de carénage.
La peinture noire arrière du porte-bagages n’a pas été faite.
Le bouchon du réservoir et certains boulons de fixation du carénage, initialement couleur métal, ont été peints en noir, ce n’était pas prévu.

Des boulons du porte-bagages ont été changés et remplacés par des boulons trop longs (dangereux pour la main) en acier non inoxydable.

Le carénage avant droit a été remonté de guingois et il manque des fixations sous le tableau de bord.
Concernant le circuit électrique de la moto, la position des fils proches de la batterie a été complètement modifiée au petit bonheur la chance.
Les réparations sont faites chez Blue-Bike à Pornic le 23 octobre.
Il manque environ sept litres d’essence dans le réservoir par rapport à son contenu le 14 avril.

Remarque: M. Marçais m’a présenté plusieurs fois un de ses jeunes employés, qui a assisté à la plupart de nos entretiens sur place, comme excellent en mécanique de moto…)

Mes griefs à l’encontre de la société M&H et de ses gérants et mes préjudices.

 

Faux et usage de faux (dates sur facture et sur reçu d’acompte falsifiées), mention écrite dans factures et reçu d’acompte d’un ordre de réparation qui n’existe pas.
Séquestration, insultes, menaces et voies de fait.
Remise en circulation, par un professionnel de la réparation automobile, d’un véhicule affecté d’un défaut majeur affectant la sécurité de son conducteur et des autres usagers de la route, à l’insu de son conducteur (défaut d’éclairage feu de route/feu de croisement).

 

Multiples préjudices dus à:

Discrimination entre moi-même qui ai dû attendre du 14 avril au 5 juillet et les autres clients qui ont déposé un véhicule après le 14 avril et l’ont récupéré réparé bien avant le 5 juillet.
Non-respect réitéré d’un délai promis de fin de travaux, mensonges répétés.
Nécessité pour moi de faire intervenir un huissier de justice pour obtenir un délai de fin de travaux.
Non-exécution des travaux prévus et acceptés (peinture incomplète, peinture sans stickers ce qui oblige maintenant à refaire la peinture).
Modification des branchements électriques et de la position des fils.
Frais de remise en état après ces épisodes chez Blue-Bikes à Pornic.
Non-respect d’un accord donné et constaté par huissier (on me réclame 720 euros pour un accord sur 700 euros).
Je n’ai pas pu pratiquer la moto du 14 avril au 13 juillet 2023!

Mes remarques.

M&H soutient oralement après coup que ce travail a été fait sans ordre de réparation ni devis à ma demande, je soutiens que c’est lors de notre premier entretien en 2022 que M. Marçais a dit qu’une moto est toujours repeinte chez lui sans facture. Quoi qu’il en soit M&H pouvait très bien refuser de faire ce travail dans ces conditions.
Ma tout première impression a été que l’entreprise M&H a été complètement débordée par la tâche à accomplir, qu’on a préféré persister, repousser l’échéance, mentir et mentir encore et encore au lieu de m’informer loyalement et franchement dès le 2 mai 2023 que ce travail était au-dessus des possibilités de l’entreprise.
Toutefois je nuance beaucoup cette impression avec le recul, les causes du mal sont beaucoup plus complexes. En particulier il semble au final que cette entreprise possède tout le savoir-faire nécessaire. IL y a là sans doute un bon sujet d’étude de relations humaines.

 

Au final: mes demandes

 

Le travail devra être refait car les stickers sont posés entre la peinture et le vernis.
Je demande à récupérer la somme versée à cet effet, 700 €
J’ai dû recourir aux services d’un huissier pour faire terminer les travaux et récupérer ma moto au bout de trois mois! Coût: 300 €
J’ai dû me déplacer plusieurs fois de Pornic au garage M&H à Saint-Aignan, et subir tout ce qui est exposé ci-dessus, faire faire les remises en état par mon garagistes habituel à Pornic, je demande des dommages et intérêts à l’appréciation du tribunal, que j’estime à 4000 €.

Je demande la condamnation de mes adversaires aux dépens.

 

Suites judiciaires

Le 24 juillet 2023 j’envoie à la société M&H et ses gérants une lettre de mise en cause, cette lettre est reçue le 27 juillet et est restée sans réponse à ce jour. Je proposais alors un dédommagement amiable de 4000 €.

 

Le 22 septembre 2023 je confie le dossier à un conciliateur judiciaire en fonction à Pornic, M. Subileau, ce dernier contacte la société M&H le 15 octobre, il ne reçoit aucune réponse, il constate l’échec de la conciliation le 17 novembre 2023 et m’en informe.

 

J’introduis ensuite une demande de dédommagement auprès du tribunal civil de Nantes, contre la SARL M&H et ses deux gérants

L’audience a lieu le 6 septembre 2024. Mes adversaires sont présents.
A ma grande surprise ils sont d’accord pour une tentative de conciliation. Tentative conclue par un accord, on s’engage à reprendre la totalité des travaux avec stickers, le tout à la charge de M&H, à réaliser le tout dans les règles de l’art pour le 31 janvier 2025. Cette date est fixée à la demande de Mme Caillé, la seule à parler s’exprimer pour la SARL. Cet accord est homologué par le tribunal.

Au tribunal Mme Caillé nie avoir refusé la tentative de conciliation antérieure et nie avoir reçu une lettre recommandée, pourtant dûment reçue par la SARL…

 

Après le jugement du 6 septembre 2024

 

Le 12 septembre 2024 je me rends en voiture à l’atelier. Les traces d’éclaboussure de peinture sont enlevées par M. Marçais, à grand peine, il utilise un appareil de type meuleuse doté d’une rondelle de mousse, cette rondelle tombe plusieurs fois par terre sur de petits gravillons, M. Marçais repositionne à chaque fois la rondelle, et, malgré mon étonnement, il soutient que les gravillons sont sans importance et sans danger de rayure… De fait il parvient dans ces conditions à terminer le travail commencé sur ma voiture début 2023.

A cette occasion nous listons les 9 stickers à commander, à une société polonaise, et j’accepte le devis (à zéro euro) correspondant. M. Marçais s’engage oralement à une commande immédiate, « par carte de crédit ».

Naïvement je pensais que la commande serait faite aussitôt et qu’on aurait à cœur de terminer et oublier cette affaire au plus vite.

 

ERREUR FATALE!!! Le cauchemar vécu en 2023 recommence à l’automne 2024!!!

 

Malgré d’innombrables relances on refuse tout rendez-vous en atelier, on refuse de m’écrire clairement si les stickers sont commandés, on refuse de m’envoyer copie du bon de commande.
Un seul motif dilatoire m’est donné par Mme Caillé: une société a besoin de trésorerie.

Après une demande directe auprès de la société polonaise, j’apprends que les stickers n’ont été commandés que le 2 janvier!!! Et on me fournit copie du bon de commande qui le prouve.
Ceci est actuellement le point crucial du contentieux, délibérément on a commandé les stickers avec un énorme retard, sans aucune justification valable. Il était dès lors certain que la date du 31 janvier, date fixée par le tribunal, ne serait pas respectée.
On me propose de déposer la moto avant l’arrivée des stickers, je refuse, tant parce que je sais que la livraison des stickers n’est pas pour tout de suite, tant parce que j’exige de vérifier les stickers sur place.
Et en effet, vingt jours environ après, les stickers sont présentés à deux reprises par le livreur (société UPS), en mi-journée, il n’y a personne pour les réceptionner, le colis finit par être mis en dépôt, puis récupéré par la SARL M&H
Je dépose la moto le 27 janvier 2025, M. Marçais et un employé sont présents. Le colis des stickers est ouvert devant moi, avec difficulté, il en manque un, non commandé, le devis signé en septembre n’a pas été respecté par M&H…

S’en suit une longue période d’échanges par courriel………………….

(détails à venir)

 

Marçais prétexte dans un premier temps une erreur dans un courriel pour justifier l’absence du dernier sticker, puis on refuse obstinément de m’informer précisément sur le sujet (le sticker est en commande)

 

………………..
Après m’avoir informé au téléphone de son intention d’aller acheter des boulons chez Leroy-Merlin, et alors que j’exige des boulons d’origine en acier inoxydable, M. Marçais déclare qu’il ne sait pas ce qu’est l’acier inoxydable A4…

………………………………….

 

Je finis par recevoir un devis pour travaux complémentaires au motif  qu’il faut changer le revêtement de mousse intérieur du carénage, parce que l’ancienne mousse est altérée et que cela empêche une finition de peinture correcte.

Je dois recourir aux services d’un avocat pour faire avancer le dossier. On retire la peinture du nouveau devis car cette peinture une obligation du jugement…

Enfin début avril on m’indique que les travaux avancent.
On me propose un rendez-vous le 9 avril à 16 h précises, cela me semble suspect, la suite confirmera mes doutes, et c’est impossible pour moi. On me propose un nouveau rendez-vous le 11 avril, à 12 h « pour ne pas gêner les clients », c’est de plus en plus suspect.
C’est le 11 avril après 15 h 30 que j’arrive sur place. Ma moto est dehors, à gauche de la porte, entre un mur et une voiture. Un comité d’accueil m’attend de pied ferme entre la moto et la cour, à savoir:

Monsieur Marçais
Monsieur Dominique Dryburgh se présente comme témoin
Monsieur Frédéric Lenouvel, employé de la SARL

Ce trio est bientôt rejoint par Madame Martine Caillé, laquelle prend aussitôt le commandement de ce qu’elle considère comme un quarteron de choc.

Durant la suite Monsieur Lenouvel restera parfaitement digne, correct, réservé, et laisse aussi apparaître une conscience professionnelle certaine. Il ne garde pas bien longtemps en main l’imprimé Cerfa 11527*03 (attestation de témoin destinée à être produite en justice) qu’on lui avait ordonné de saisir antérieurement.

Monsieur Dryburgh attaque frontalement: alors que je lui demande de décliner sa qualité et les raisons de sa présence, il déclare qu’il est témoin, il me montre un imprimé Cerfa 11527*03, il exige que je lui montre mon téléphone cellulaire, déclarant que sinon il n’y aurait pas de remise de la moto. Et il renchérit, soutenant ne pas comprendre pourquoi il y a un contentieux.
(On espère donc que cette lecture lui sera profitable!)
Je refuse et m’éloigne, M. Marçais et M. Dryburgh me poursuivent jusque sur la voie publique, puis lâchent prise.
Je reviens sur mes pas. M. Dryburgh exige de photographier ma carte d’identité (sauf à ce que je reparte sans la  moto) et me fournit son identité.
Puis M. Dryburgh et M. Marçais exigent que je leur confie mon téléphone cellulaire (sauf à ce que je reparte sans la moto). Ils soutiennent que c’est afin de m’empêcher d’enregistrer cette séquence, alors qu’ils sont tout à fait libres de leur côté et qu’ils ont pour cela mon accord (qu’ils ne m’ont même pas demandé) de procéder à un enregistrement audio ou même vidéo. Alors que cet enregistrement était indispensable dans ces circonstances, afin d’éviter que les deux parties ne fournissent ultérieurement des versions divergentes devant le tribunal.
Je refuse, m’éloigne de nouveau, je contacte la gendarmerie de Bouaye. Le sous-officier de permanence prend note, appelle le garage, puis me rappelle, on m’indique qu’un enregistrement audio sans consentement est interdit, ce qui est vrai, et on me demande de ne pas enregistrer.
On touche là du doigt une ambiguïté juridique actuelle. Un tribunal pénal, ou même civil depuis plus récemment, peut accepter un enregistrement illégal comme mode de preuve, dans certaines circonstances précises. C’est ainsi qu’un employé salarié d’une société a pu récemment démontrer le caractère sans cause réelle et sérieuse d’un licenciement.
Dans le cas de notre affaire cet épisode est d’autant plus navrant que j’étais parfaitement d’accord pour un enregistrement et je poussais pour cette solution. Mais donc en face on a refusé, ce qui laisse planer le doute une fois de plus sur la sincérité du professionnel (sincérité quant à ses propos, ce qui ne remet pas en cause ses qualités intrinsèques professionnelles techniques). La suite semble conforter cette thèse.
Donc je reviens sur place, Le duo Marçais Dryburgh m’escorte fermement pour une pose de mon téléphone sur un pare-brise de véhicule proche, tandis qu’ils conservent leur téléphone.

Marçais pose devant moi le célèbre neuvième sticker par simple adhésif. C’est en contradiction avec son engagement oral formel daté du 25 mai 2023, là où il s’engage à poser les stickers puis les vernir. Puisqu’une simple pluie peut ensuite décoller le sticker non protégé, un sticker non vernis n’est pas posé dans les règles de l’art.

Et pendant cette remise M. Marçais répète, parfois comme un perroquet,  » les stickers on n’est pas obligé de les vernir »… Pourquoi n’a-t-il pas été franc et pourquoi n’a-t-il pas dit: « les stickers je ne les ai pas tous vernis »?
Et il est vrai que M. Marçais a préparé ce coup-là d’une autre façon simultanée, arguant du fait que l’huissier n’a pas évoqué les stickers dans son constat. Superbe argument!

Je procède ensuite aux vérifications techniques de la moto. Les organes de sécurité fonctionnement, le faisceau électrique est en ordre, c’est un énorme changement par rapport à juillet 2023!
J’examine les stickers. Non professionnel je ne m’aperçois pas que seulement quatre stickers ont été vernis et que les cinq autres ont été simplement posés comme un bout de scotch, et j’ai le tort de mentionner « huit stickers vernis » sur le document de remise, ce qui évidemment déclenche un énorme sourire de satisfaction de Mme Caillé qui s’empresse de signer ce document de remise. On peut penser qu’à cet instant elle jubilait intérieurement comme rarement dans sa vie…

Monsieur Lenouvel procède ensuite à la repose de la protection du réservoir, avec beaucoup de soin.

Mme Caillé me montre ensuite le document à charge qu’elle avait préparé, mentionnant un défaut (je ne me rappelle plus lequel) et surtout l’absence de contrôle technique au motif qu’il n’y a pas de vignette de contrôle technique apposée sur la moto. Echec Madame, lui rétorqué-je, la mention d’un contrôle technique n’est obligatoire que sur la carte grise, carte grise que M. Marçais a refusé de conserver lors du dépôt de la moto.
Et c’est Monsieur Lenouvel, toujours parfaitement intègre, qui s’assure sur le champ de cette règlementation et me donne raison.

 

Mme Caillé déchire son document à charge, non sans avoir attaqué encore et encore au sujet du contrôle technique sans même avoir consulté la carte grise! Elle dit qu’elle pourrait refuser de rendre la moto pour ce motif.
Et il va de soi qu’en cas de problème pour ce contrôle technique je plaiderais l’état de nécessité dans ces circonstances.

 

Marçais a l’impudence de me dire que je suis arrivé en retard…
Ses dernières paroles, dans un rictus (de haine?): vous avez perdu une première fois, vous perdrez une seconde fois…

 

Et de quitter, pour toujours, cet endroit maudit…

Les derniers propos écrits récents juridiques de la SARL Marçais montrent une volonté farouche, tenace, réitérée, de dénigrer le client, de le mettre en difficulté par tous les moyens possibles, en mettant en cause le kilométrage parcouru par la moto, sa conformité technique, etc.,  en renchérissant par une menace obsessionnelle de dépôt plainte au pénal pour harcèlement ou diffamation, et par-dessus tout de tenter de dissuader ce client de soumettre à un tribunal civil (après tentative de conciliation) une demande de réparation des préjudices.