Introduction
Farouche adversaire, depuis ma naissance, de toute entrave artificielle à la circulation routière et à toute limitation uniforme de vitesse sur certaines voies terrestres en quelque endroit de la planète que ce soit, je développe ici mon point de vue, je présente certaines associations et certaines personnes engagées dans ce domaine.
Je montre comment, en France, tous les moyens sont utilisés pour empêcher le juge judiciaire et le magistrat du siège d’intervenir et de jouer leur rôle de protecteur des libertés individuelles.
Je montre comment la notion de sécurité routière est actuellement dévoyée en France, et complètement détournée de son objectif premier au profit d’architectes urbanistes, d’aménageurs urbains, de groupes de travaux publics, de fabricants de matériels divers dont le seul but est un profit au détriment des usagers de la voie publique et des collectivités territoriales qui font appel à leurs « services ».
Sites utiles: http://www.radars-auto.com/
http://realitesroutieres.fr/
https://axel-bergeron.fr/index.php/defense-permis/
https://axel-bergeron.fr/index.php/ligue-de-defense-conducteurs/
https://axel-bergeron.fr/index.php/association-andevi-devenue-fnec/
https://axel-bergeron.fr/index.php/association-quarante-millions-dautomobilistes/
Mes positions en matière de sécurité routière.
Dogme.
L’usage de la voie publique avec quelque moyen de locomotion que ce soit (y compris la marche à pied) est une activité qui requiert en permanence une attention et une application de sport de haut niveau. Chaque usager de la voie publique doit avoir les capacités requises pour s’y trouver et doit se comporter en soldat, en combattant au service de la sécurité routière.
Sur la voie publique, chacun doit mener sa personne, son véhicule, ses animaux, de manière raisonnable, prudente, adaptée à ses propres capacités et à l’environnement, à une vitesse qui assure sa propre sécurité et celle des autres usagers de la voie publique. Les différents paramètres d’un déplacement quelconque sur la voie publique font l’objet d’une adaptation permanente.
Pour toute personne se trouvant sur la voie publique il ne saurait être question de la moindre ingestion, préalable ou concomitante, d’alcool ou de substance vénéneuse sous quelque forme que ce soit.
Toute limitation de vitesse administrative uniforme en quelque endroit de la planète que ce soit est nulle et non avenue au regard de ce qui précède car l’environnement et les capacités de tout usager de la voie publique varient en permanence.
Falsifications et mensonges d’État.
Délégation interministérielle à la sécurité routière.
En France la « Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière », financée par des fonds publics, exerce la réalité du pouvoir en matière de sécurité routière.
Lien vers le site Internet de la DISR
Dirigeants.
Christian Gérondeau, ingénieur diplômé de l’École Polytechnique (promotion 1957) et de l’École nationale des Ponts et Chaussées, fut nommé délégué à la sécurité routière le 5 juillet 1972, et fut surnommé « Monsieur Sécurité ». Il a été localisé à cette époque 44 Boulevard Saint-Germain à Paris. Du fait de l’ensemble de ses actions il déshonora l’École Polytechnique comme personne ne l’avait fait avant lui.
Emmanuel Barbe fut nommé le 2 avril 2015. Profondément ignare en matière de conduite routière il bascula progressivement dans la criminalité en diffusant, au nom de l’État, des documents sonores ou visuels falsifiés (voir ainsi l’exemple ci-dessous, « accidents et énergie cinétique ») amenant des personnes à se croire en sécurité à 80 km/h sur route et à en perdre la vie.
Le 20 juin 2018 il intervint sur la radio France Inter dans le journal de 13 h présenté par Bruno Duvic. Ci-après l’enregistrement de cette conversation.
Dans la bouche de cet homme on entend une confusion entre accidentalité et accidentologie, on l’entend parler de « loi des grands nombres », d’un « effet de masse », « d’un choc à 90 km/h qui correspond au final à un choc à 48 km/h », avec une « masse cinétique considérable »… Toutes ces paroles sont dépouvues de tout sens technique ou scientifique.
Le même jour, l’après-midi lors d’une conférence de presse il prononça ces paroles : « C’est parce que la vitesse moyenne aura diminué qu’on va éviter tout une série d’accidents, parce qu’on va pouvoir freiner beaucoup plus vite ». Ce homme ignore que le temps de réaction d’un conducteur entre la décision de freiner et le début du freinage effectif est indépendant de la vitesse du véhicule…
Accidents et énergie cinétique
En mai 2018 des messages oraux émanant de la DISR affirment qu’une victime d’accident de la route se déclare « rassurée » pour l’avenir car « la violence d’un choc est diminuée de 50% lorsqu’on passe de 90 km/h à 80 km/h ». Ceci est faux.
L’énergie cinétique d’un véhicule en mouvement, de masse m et de vitesse v, est égale à
1/2 mv². Passer de 90 à 80 multiplie donc l’énergie par (8/9)², ce nombre est environ égal à 0,79. On obtient par conséquent une diminution de 21% environ.
Exemple, France Inter juste avant 19 h, le 13 mai 2018. Lecteur audio00:0000:00Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume.
Les individus cyniques et dévoyés, qui agissent au nom de l’État français, utilisent des fonds publics et sont à l’origine de cette falsification volontaire contraire aux intérêts de la France doivent être identifiés et rééduqués.
Distances de freinage.
Premier juillet 2018: modification de la vitesse maximale règlementaire sur les routes à double sens de circulation sans séparateur central.
AVE PHILIPPUS, MORITURI TE SALUTANT!
BONJOUR ÉDOUARD PHILIPPE, CEUX QUI VONT MOURIR POUR 80 KM/H TE SALUENT!
EN 2018 ILS FURENT 3259 EN FRANCE MÉTROPOLITAINE!
Comportement et actes des agents de l’administration préfectorale française en matière de sécurité routière.
Exemple: contrôle de poids, péage de Reventin-Vaugris, autoroute A 7, au sud de Vienne le samedi 26 aout 2017 après-midi.
Madame Florence Gouache, Sous-Préfet de l’Isère (en poste à Vienne), est présente sur les lieux.
Voici le texte, au moins partiel, du journal Le Dauphiné Libéré, texte qui reprend la propagande officielle diffusée sur place, puis dans quelques médias, par des représentants du Ministère de l’Intérieur français:
« Les autorités redoublent de vigilance en ce week-end chargé de retours de vacances. Florence Gouache, sous-préfet de Vienne, était présente à la barrière de péage de Reventin-Vaugris dans le sens sud-nord, en début d’après-midi pour une opération de contrôle d’1h30 menée par la CRS autoroutière Rhône-Alpes Auvergne. Une présence pour rappeler à tous les automobilistes l’importance des distances de sécurité et les consignes de sécurité : «À 130km/h, il faut 129 mètres au véhicule pour s’arrêter. Une surcharge de la voiture est dangereuse pour les trajectoires et augmente la distance de freinage.» Les véhicules contrôlés étaient de fait pesés, en cette période de retour de vacances et de déménagements. Une surcharge peut mener à l’immobilisation du véhicule et à une amende de 90€ par tranche de 500 kilogrammes. »
Et voici l’enregistrement des propos tenus sur place par le Sous-Préfet de Vienne, tel qu’il a été diffusé par la radio France Inter le 27 août 2017 dans le journal de 7 h 30:
Le Sous-Préfet hésite sur la distance de freinage à 130 km/h estimée à 129 m (donnée qui au passage n’a aucune base rigoureuse, chaque véhicule ayant ses propres caractéristiques techniques, s’ajoutent à cela la nature du revêtement routier et les données météorologiques…), puis il soutient que la distance de freinage d’un véhicule est diminuée par une surcharge!
Voilà donc une personne qui n’a aucune formation scientifique rigoureuse relative à sa mission, elle n’avait rien à faire sur les lieux de ce contrôle, elle n’y a fait que de la présence agrémentée de propos qu’on peut qualifier de billevesées, présence dont la conformité aux intérêts de la nation n’est pas assurée. Elle n’a rien fait et elle n’a rien dit pour rappeler que chaque usager de la voie publique doit se comporter en soldat, en combattant au service de la sécurité routière, et qu’à ce titre la pesée d’un véhicule fait partie des actions vitales à effectuer avant la mise en route de ce véhicule. Elle s’est étendue sur les conséquences possibles d’un accident corporel, elle n’a strictement rien dit et rien proposé de concret pour prévenir l’accident avant qu’il ne survienne; au sujet d’une surcharge pourquoi ne pas proposer l’obligation d’un dispositif, à bord de chaque véhicule, estimant le poids du véhicule?
Ennemis de l’automobile, adversaires de la sécurité routière.
Bertrand Artigny.
Le 19 juin 2020, il occupe un poste de vice-président du clan à la Métropole de Lyon en charge des finances appartient au clan EELV (“Europe écologie les verts”).
Après une nuit marquée par l’exécution sommaire d’un chien et de son maître dans le centre de Lyon, il écrit sur son compte Twitter:
“Face à cette violence routière et criminelle, je ne peux qu’exprimer ma colère. Mais pour l’heure, toutes mes pensées vont à cette jeune femme, ses amis et ses parents à qui j’adresse mes plus sincères condoléances“.
Bien remarquer l’amalgame en filigrane, pour cet homme les ennemis sont d’abord et avant tout la route et l’automobile, avant la racaille.
https://twitter.com/BertrandArtigny/status/1285073874682601473?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1285073874682601473%7Ctwgr%5E&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F77045-mort-femme-percutee-puis-trainee-chauffard-lyon-suscite-indignation
Denis Baupin
Ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris, entre 2001 et 2008, il fut adjoint à la mairie de Paris, commandée par Bertrand Delanoë, chargé des transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie, à ce titre il initia une campagne de haine, de dénigrement, d’humiliation, d’intimidation, d’abaissement, de dénigrement, de salissure, d’opprobre, de vindicte, de discrimination en raison de la seule existence, d’abaissement à un statut d’être inférieur, à l’encontre des automobilistes, campagne financée par des fonds publics.
Après la réélection du maire précédent et de ses acolytes, il resta adjoint au maire de Paris et devint chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat.
Il publia en 2007 le livre de propagande: «Tout voiture, no future», aux éditions de l’Archipel. Outre l’immonde barbarisme dans son titre, cet ouvrage ignore délibérément et totalement les avancées et permanents développements scientifiques et techniques qui améliorent et amélioreront de jour en jour les automobiles et autres véhicules. Niant tout ce qu’il a appris durant ses études (aux frais de la collectivité), il soutient que toute automobile doit être exterminée du simple fait de son existence.
En 2016 il fut l’objet de plusieurs accusations publiques de la part de plus de dix femmes, pour harcèlement à caractère sexuel et attouchements sexuels. Toutes les plaintes qui suivirent ne purent aboutir à un procès car les faits, supposés, étaient prescrits au moment de leur révélation.
Idiots utiles.
Il s’agit de personnes niaises ou contradictoires dans leurs comportements, aptitudes personnelles, et propos en matière de sécurité routière, personnes utilisées sciemment ou à leur insu par les décideurs pour promouvoir telle ou telle mesure hostile à l’automobile ou aux automobilistes en général.
Jehanne Collard.
Avocate, engagée pour les droits des victimes d’accidents de la circulation routière et l’indemnisation de leurs préjudices.
Le 23 juin 2020 elle fait écrire par Bénédicte Magnier (du média Huffpost):
“Dans son rapport final, la Convention citoyenne pour le climat a suggéré, parmi toute une série de propositions, de renforcer à 110km/h la limitation de vitesse sur les autoroutes. Une mesure qualifiée de dangereuse et idiote par Jehanne Collard, avocate spécialiste de la défense des victimes de la route.
Sur RTL, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a estimé que le projet pourrait être soumis à référendum.
Contactée par Le HuffPost, Me Jehanne Collard estime qu’une telle mesure serait très impopulaire auprès des usagers de la route, qui ont déjà eu du mal à avaler la baisse de 90 à 80km/h sur les routes nationales et départementales.
“Il faut une adhésion de notre société à ce combat”, affirme-t-elle. “Et chaque fois qu’une mesure est prise, ça entraîne un phénomène de rejet de la part des automobilistes, et probablement des conduites déviantes”, poursuit l’avocate.
Mobilisation des automobilistes
Cette réduction de la vitesse sur autoroute de 130 à 110km/h polarise déjà l’opinion et a déclenché l’ire des associations d’automobilistes, faisant écho à la grogne déjà déclenchée par les 80km/h sur les routes secondaires.
Et les différents membres du gouvernement invités à réagir sur le sujet se sont bien gardés de parler au nom de la majorité, précisant exprimer leur “opinion personnelle”.
Pour Jehanne Collard, le combat pour l’écologie ne doit pas éclipser celui sur la sécurité routière, dont les chiffres ont forcément baissé pendant le confinement. Selon elle, on observe une stagnation des chiffres. “On est à un palier, on n’arrive pas à descendre. On parle beaucoup du nombre de morts, qui descend un peu, mais on oublie celui des blessés grave, qui ne baisse pas”, alerte l’avocate.“
Le 30 juin 2020 elle écrit sur son site Internet:
” Je suis sidérée par la violence des critiques contre le 80 km/h sur les routes secondaires, critiques qui se déchaînent à l’heure du bilan de cette mesure. La baisse des accidents, celle du nombre de morts et de blessés sur les routes de France devraient nous réjouir. Or je n’entends partout que vociférations et contestations. On dit que le bilan est tronqué par les évènements. On dit que les vies ont été sauvées par le confinement. On dit que la limitation à 80 km/h a été remise en question par les destructions de radars par les gilets jaunes. Ou par les départements qui sont revenus au 90 km/h sur certains tronçons. Mais qui peut sérieusement soutenir que la vitesse ne tue pas ? Que la réduire ne sauve pas des vies. J’invite les sceptiques à un petit stage dans mon cabinet. Ils verront défiler chaque jour les vies brisées, les familles décimées, les chairs mutilées. Ils pourront consulter les enquêtes de police et de gendarmerie. Ils pourront vérifier auprès des médecins comment la vitesse a tragiquement aggravé sur les corps la violence du choc ou d’une perte de contrôle. On peut me croire. Ces constatations quotidiennes vous ôtent l’envie de polémiquer stérilement. Vous ôte l’envie de nier l’évidence : la vitesse tue, la vitesse mutile. Toute mesure qui la limitera en fonction de l’état des routes et des conditions de circulation sauvera des vies. On peut choisir de les sacrifier délibérément à son petit confort personnel. De défiler pour le retour au 90 km/h, de casser les radars en gilets jaunes, en se moquant des morts, des gosses orphelins ou handicapés à vie. C’est un choix que je ne ferais pas.“
Commentaires:
Contradictions globales. Elle passe à côté de ce qu’il faut faire, en oubliant que les aptitudes personnelles de chaque usager de la voie publique sont un des éléments incontournables de la bonne adéquation de la vitesse aux impératifs de sécurité et de prudence.
Bernard Maris
Ancien élève de l’Institut des Sciences Politiques de Toulouse, docteur en sciences économiques, professeur agrégé de l’Université, il a participé à la radio, à l’antenne de France Inter, à certaines émissions le samedi, (chronique hebdomadaire, « J’ai tout compris à l’économie »), et aussi à des débats le vendredi à 7 h50 avec Dominique Seux, journaliste économique. Il ne manquait jamais là une occasion pour vilipender l’automobile et souhaiter sa disparition pour le simple plaisir d’avilir.
Il finit à Paris sous les balles des « justiciers de la rue Nicolas Appert » le 7 janvier 2015.
Dominique Seux.
En 2018 Dominique Seux est un journaliste économique, directeur délégué de la rédaction du journal les Echos. Il est aussi éditorialiste économiste dans l’émission matinale de France Inter.
Voici son intervention sur France Inter, le 25 mai 2018 vers 7 h 48, intervention polluée à plusieurs reprises par des trivialités morveuses de Nicolas Demorand, lien vers le son, puis au-dessous vers le texte.
Chronique d’économie Dominique Seux France Inter à 7 h 48 le 25 05 2018
En filigrane Dominique Seux dénonce le non respect d’une limitation de vitesse uniforme (limitation de toute façon déconnectée de toutes les exigences de prudence et de sécurité) comme l’unique cause de tout accident, et en filigrane toujours il considère que le fait de rouler à la limite supérieure de la vitesse autorisée par une règlementation quelconque supprime tout risque d’accident.
Dominique Seux se lâche de nouveau en 2022, ce qui mérite un article à part entière, lien ci-dessous:
Dominique Seux se lâche et corne à tue-tête en 2022
La société Alyce SAS.
Cette société, basée 5 rue du lac, 69003 Lyon, procède en septembre 2020 à une enquête relative aux modes et habitudes de déplacements durant trois périodes avant le confinement du printemps 2020, en juin 2020 et en septembre 2020.
A la lecture des questions on comprend en fait qu’il s’agit exclusivement de promouvoir et de rendre définitives les pistes cyclables “provisoires” instaurées par certaines municipalités en juin 2020 dans le seul but de discriminer, brimer, entraver encore davantage les automobilistes.
Le “groupe des 110”, fin octobre 2022.
Comme la plupart des personnalités politiques en quête d’un mauvais coup, on utilise le “Journal du Dimanche”.
Lien vers l’article fondateur JDD 30 10 2022
Lien vers le “site Internet” de ce groupe
Mes réactions:
Le simple création de ce site, création concomitante avec l’agitation médiatique et informatique ainsi générée, a émis davantage de gaz à effets de serre que la mesure, appliquée à tous les usagers de la route pendant deux mois, comme préconisé dans ce site.
Seul élément positif de cette agitation: la dénonciation en filigrane “des heures passées sur nos écrans”. Là en effet est la clé de l’avenir.
Projet gouvernemental d’entraves à l’utilisation de systèmes d’aides à la conduite (avril 2017).
Il s’agirait d’interdire, en France, aux exploitants de services électroniques, de diffuser n’importe quel message de n’importe quel utilisateur du service pendant une durée de 24 heures au plus dans des zones spécifiques ( « périmètres de vingt kilomètres au plus » ) où se déroulent des opérations de police administrative ou judiciaire. Ce projet est envoyé à la Commission européenne; sans réaction négative au bout de trois mois il sera suivi d’un décret. Des détails sont dans ce lien:
http://www.liguedesconducteurs.org/images/Projet%20de%20Dcret_2017_160_F.pdf
Mon analyse juridique.
1) Il y a discrimination en ce sens que les exploitants de services électroniques disposeront d’informations qu’ils ne pourront pas diffuser mais qu’ils pourront utiliser pour leur propre compte.
2) “Les périmètres ne peuvent pas s’étendre sur plus de 20 km”. Cette phrase est beaucoup trop imprécise du point de vue scientifique. Au point de vue géométrique, mathématique, le périmètre d’une zone est la longueur de sa frontière. Il semble qu’on confonde zone (une portion de terrain quelconque où se trouvent des voies de circulation on non) et voie de circulation, et qu’on veuille évoquer des portions de route de 20 km de longueur, qui auront alors un périmètre de 40 km (chaque côté de la voie sur 20 km et deux largeurs de voie évidemment négligeables par rapport à ces 20 ou 40 km), ce n’est pas du tout la même chose!
3) Il ne sera pas interdit à un simple particulier non exploitant du service électronique de faire la diffusion lui-même.
4) Il faut savoir comment ces informations d’interdiction seront diffusées aux exploitants dans la pratique, et comment ils pourront “ne pas les recevoir”, pour contourner cette règlementation… 5) Une interdiction de ce type dans un lieu où des combats sont en cours (attentat, émeutes …) peut être assimilée à une non assistance à personne en danger. Il est donc possible de contester ce projet de texte.
La ligue contre la violence routière indique s’occuper de ce dossier au printemps 2017, depuis que le texte du projet a été rendu public.