Professeur Claude Got, l’imposture.
Avec la
« Ligue contre la Violence Routière » (LCVR), Claude Got est mon plus
farouche adversaire depuis plus de quarante ans. Passionné d’autopsie
(son activité préférée), cet homme né le 5 mai 1936 à Sarreguemines, à
la doucereuse voix haut perchée, glaciale et presque métallique, au
physique sec et étroit, chef de service d’anatomie pathologique à
l’hôpital Raymond Poincaré de Garches du 1.10.1970 au 1.10.1985, chef de
service d’anatomie pathologique à l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne
du 1.10.1985 au premier septembre
1997, puis professeur honoraire de médecine de la faculté de médecine
de Paris, a fait progressivement de sa vie un combat pour tenter
d’imposer à l’ensemble des êtres humains un statut de zombie asservi à
la seule obligation de respecter sous la contrainte une limitation de
vitesse sur route imposée par un être supérieur.
Cette obsession de la vitesse limitée est constante chez cet homme, qui
habille dans ses écrits cette revendication unique, poussée à la
névrose, avec des considérations opportunistes tirées de sujets
médiatiques du moment où il écrit.
Claude Got se présente comme un spécialiste de l’accidentologie, c’est à dire l’étude complète et exhaustive des accidents, activité différente de l’accidentalité
qui, elle, est l’étude statistique des accidents. Cela ne l’empêche pas
d’évoquer en permanence l’accidentalité, spécialité pour laquelle il
n’a aucune formation particulière, en particulier aucune formation
mathématique, par exemple quand il s’agit de soutenir qu’il y a une
corrélation entre la vitesse moyenne constatée sur un réseau routier et
les caractéristiques des accidents survenus sur ce réseau.
Le 23 mars 2004, avec la complicité
de quelques confrères médecins, Claude Got a créé l’association APIVIR
(association pour l’interdiction des véhicules inutilement rapides) dans
le seul but de déposer un recours, auprès du ministre des transports
français puis du Conseil d’État, afin de faire interdire
l’immatriculation en France des véhicules pouvant se déplacer à plus de
130 km/h. Je suis intervenu dans le débat, j’ai battu en brèche
frontalement, clairement et sans ambiguïté, ses arguments. Son recours a
été rejeté, la lecture du dossier montre une certaine duplicité teintée
de fourberie de la part du ministère des transports dans ses mémoires en défense, ministère dont les services juridiques apparaissent en filigrane bien médiocres.
Site Internet de l’APIVIR : http://www.apivir.org/
Dans une lettre qu’il m’a envoyée, cet homme rétorque à mon analyse qu’il faut prendre en compte les conducteurs « fatigués et vieillis ». Il incarne magistralement, et de manière unique dans toute l’histoire de l’humanité, le refus de croire à toute tendance, à toute capacité au progrès, à toute faculté d’adaptation à une situation nouvelle, à toute possibilité d’amélioration de la part de la gent humaine. En particulier il dénie à tout être humain la faculté d’élever ses aptitudes à la conduite d’un véhicule et de bonifier ou d’améliorer son comportement sur une voie publique.
Le 11 août 2017 Claude Got participe, une fois encore, à l’émission « le téléphone sonne » sur la radio France Inter de 19 h 20 à 20 h.
Sa voix
est vieillie, parfois à la limite du chevrotement. Une fois de plus il
est en proie à son délire obsessionnel et il s’arc-boute sur son
adoration mystique des règlementations limitant la vitesse de manière
uniforme. Il déclare, avec une résignation répugnante (qui bafoue
allègrement le serment d’Hippocrate), que la lutte contre l’alcool, la
drogue et l’usage du téléphone cellulaire en situation de conduite est
un échec et sera toujours un échec; c’est à partir de cette position
personnelle qu’il prône encore et toujours une vitesse autorisée
toujours plus basse au prétexte que plus faible est la vitesse, moins
grave est l’accident. Nous sommes bien là au cœur de son délire, délire
qui consiste à considérer que l’être humain est incapable
d’amélioration, que l’être humain ne se définit que dans la propension à
la débauche et à l’affadissement.
Il rappelle sa haine de l’Allemagne et de « ses véhicules lourds et inutilement rapides ».
Il rappelle sa déception relative au fait que le système LAVIA (qui
limite, dans une certaine mesure, à la vitesse maximale autorisée de
manière règlementaire, la vitesse d’un véhicule repéré par un système de
type GPS dans une zone donnée) n’a pas été imposé. Pauvre homme qui ne
sait pas (ou feint d’ignorer) que tout système électronique peut être
contré, dans ce cas précis un simple brouilleur de signal GPS fait
l’affaire…
Par contre il a cette formule particulièrement juste et pertinente: « en situation de conduite tout ce qui distrait est mauvais ».
En cela il nous rappelle que l’usage de la voie publique par quelque
moyen de locomotion que ce soit (y compris la marche à pied) est une
activité qui requiert en permanence une attention et une application de
sport de haut niveau, et que chaque usager de la voie publique doit se
comporter en soldat, en combattant, au service de la sécurité routière.
Propagande en 2018 pour une baisse de la vitesse maximale autorisée sur certaines routes.
Le 5 janvier 2018 Claude Got participe, une fois de plus, à l’émission « le téléphone sonne » sur la radio France Inter de 19 h 20 à 20 h, sans véritable contradicteur puisque l’unique autre invité est Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, personnage terne, falot et dépourvu de toute formation poussée à la conduite de tout véhicule, aux ordres des hauts fonctionnaires en poste au sein de la délégation interministérielle à la sécurité routière pour relayer leur propagande chiffrée et technique. A quelques jours de l’annonce, par le premier ministre Édouard Philippe, d’une prochaine réduction de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes de France (hors territoires d’outre mer) à double sens de circulation sans séparateur central, il réclame une baisse de la vitesse maximale autorisée sur autoroute…
Le 10 mars 2018 il intervient dans les colonnes du journal « Libération », sous le titre « la vitesse ou la vie, il faut choisir ».
Face au mécontentement grandissant et à la cacophonie provoqués par
le projet gouvernemental de baisser la vitesse maximale autorisée sur
certaines routes dépourvues de « séparateur central », il se lâche, il
attaque d’emblée, dans sa première phrase, dans ses premiers mots :
« les adversaires des 80 km/h ne raisonnent pas » (sic), ce faisant il
dénie à ses contradicteurs, à tous ceux qui à moto, à bicyclette
électrique, en voiture manifestent partout en France sans relâche aucune
depuis la fin janvier 2018, à tous ceux-là donc il dénie la faculté de
penser, de raisonner, il leur dénie le statut d’être humain, il les
réduit à un statut inférieur à celui de l’animal, il les réduit à des
objets sans cerveau tout juste dotés des aspects et capacités physiques
d’un être humain. Il se livre ensuite à un salmigondis empreint de sa
rancœur coutumière. Il évoque la « COP21 de 2015 », (sic, la réunion des
21 copains?), en oubliant la rapide transformation des sources
d’énergie de propulsion des véhicules. Dans un salmigondis délirant, en
fin d’article, il se livre à une sidérante récupération du mouvement
actuel pour un meilleur respect des femmes, en accusant tous les hommes
qui décèdent sur la route de décéder parce qu’ils « sont sûrs
d’eux-mêmes et de la qualité de leur conduite », il oublie les suicides
(des hommes et des femmes), il oublie les hommes (et les femmes) qui
décèdent par la faute exclusive d’une tierce personne, il oublie une
fois de plus, et c’est là bien plus grave, que tout accident, ne
serait-ce que matériel, est toujours un échec et le résultat de
plusieurs facteurs et circonstances face auxquelles les personnes
accidentées n’avaient ni les connaissances ni les capacités nécessaires
pour réagir et exécuter les actions salvatrices parce que la formation
poussée des conducteurs est ignorée en France.
Il ne s’agit pas de conduire à telle ou telle vitesse, il s’agit de
conduire juste, entre autres à une vitesse prudente et raisonnable qui
assure sa propre sécurité et celle des autres usagers de la voie
publique.
Le 17 juin 2018 il intervient par procuration, en fournissant à la « Ligue contre la violence routière » une étude d’accidentalité d’une partie du réseau routier de chaque département de France métropolitaine, étude réalisée par ses soins, étude qui omet sciemment les autoroutes et plus généralement les voies pourvues de séparateur central!
On retrouve cette étude sur le site du Journal du Dimanche.
Lien vers cette étude : https://www.lejdd.fr/societe/departements-par-departements-les-cartes-des-routes-ou-la-mortalite-est-la-plus-elevee-en-france-3684296
Le simple fait de publier cette étude le jour de la parution du décret modifiant la vitesse maximale autorisée sur certaines routes dépourvues de séparateur central modifie radicalement la connaissance de ces routes par les usagers de la voie publique, dès le 17 juin 2018, donc avant l’entrée en vigueur de la mesure (premier juillet 2018), ce qui, à coup sûr, n’empêchera pas Claude Got de revendiquer, au nom de son action personnelle et au nom de la baisse de la vitesse maximale autorisée, la modification de l’accidentalité de ces routes pendant au moins deux années.
Ci-dessous quelques liens.
Lien vers la page de mon site consacrée à la sécurité routière en général : https://axel-bergeron.fr/index.php/securite-routiere-general/
Le site principal de Claude Got, un site unique, un monument de haine, un désir d’entrave et d’humiliation poussé au paroxysme imaginable dans toute l’histoire de l’humanité : http://www.securite-routiere.org/
Son délire et sa névrose obsessionnels, le site de l’association Internet APIVIR : http://www.apivir.org/
Le site d’un groupe de combattants qui s’opposent à cet homme : http://www.libres.org/actualite/2147-connaissez-vous-lapivir-.html